La fabrique productive avec le 4.0

Nom du projet :
La fabrique de la ville productive avec le 4.0

Disciplines représentées :
Section 06 - Sciences de Gestion
Section 61 - Génie informatique, automatique et traitement du signal

La réflexion porte sur la relocalisation des activités productives dans les villes comme une question d’action publique. Le rapprochement entre lieu de production et de consommation constitue un enjeu majeur en faveur de la maîtrise des déplacements (tant marchandises que voyageurs) et donc de la limitation des impacts environnementaux du métabolisme urbain. Plus précisément, il s’agit de s’intéresser à la relocalisation des entreprises dites 4.0 ; c'est-à-dire répondant, selon différents de maturité, aux principes de la 4e révolution industrielle croisant robotisation et numérique.


Dans quelle mesure les concepts du 4.0 sont susceptibles de favoriser le retour de la production de biens ou de services en milieu urbain en conférant aux entreprises concernées des avantages concurrentiels ? Ces technologies apporteraient des avantages sur les plans stratégique, organisationnel, environnemental et sociétal à l’entreprise dans le cadre d’un nouveau modèle d’interaction original avec la ville. A ce jour, une réflexion a été portée sur la proposition d’outils de mesure relatifs au degré d’urbanité d’une implantation et au niveau de maturité 4.0 d’une entreprise. Une étude de la littérature a montré que cette problématique constitue un sujet de recherche porteur dans certains pays précurseurs comme l’Allemagne et la Corée.


Ces pistes de recherches sur les politiques attestent de la diversité des approches de ce thème transversal pour MATRiS. La trajectoire proposée vise, d’une part, à repartir des cadres réglementaires et institutionnels pour les analyser et les évaluer : par exemple, avec l’objectif d’approfondir une dimension d’observation et d’analyse des évolutions législatives (type loi LOM) et de produire des mesures de l’acceptabilité de la réglementation. D'autre part, la trajectoire du laboratoire présente la volonté d’explorer des tensions, des ruptures liées notamment au développement du numérique et de l’intelligence artificielle : deux pistes sont ouvertes, sur l’enjeu de la donnée pour les politiques de mobilité, et sur les transformations en matière de système industriel avec les technologies du 4.0 susceptibles de questionner les organisations logistiques.